Courses en Espagne : une bonne affaire ou pas ?

Courses en Espagne : une bonne affaire ou pas ?

De plus en plus de Français traversent la frontière pour faire leurs courses en Espagne, attirés par des prix nettement inférieurs à ceux pratiqués en France. Malgré la fin de certaines mesures fiscales avantageuses, les économies réalisées restent substantielles, notamment sur des produits de première nécessité.

Mais ces voyages en valent-ils vraiment la peine ? Quels sont les impacts de l’inflation et des coûts de transport sur ces économies ? Découvrez comment ces facteurs influencent les décisions des consommateurs français et si cette tendance est appelée à perdurer.

Courses en Espagne : une tendance en plein essor

De plus en plus de Français traversent la frontière pour faire leurs courses en Espagne, attirés par des prix nettement inférieurs. Les économies réalisées peuvent atteindre plusieurs centaines d’euros, notamment sur des produits de première nécessité. Par exemple, 6 kg de viande coûtent environ 34 euros en Espagne, soit une réduction de 40 % par rapport à la France.

Pour faciliter ces achats transfrontaliers, des bus partent régulièrement de Marseille, offrant un aller-retour à seulement 39 euros. Ce service permet aux consommateurs de profiter pleinement des tarifs avantageux espagnols sans se ruiner en frais de transport.

Des économies substantielles malgré la fin de la TVA réduite

Malgré la fin de la TVA réduite en Espagne, les prix restent attractifs pour les consommateurs français. Par exemple, le pain de mie coûte 1,59 euro en Espagne contre 2,20 euros en France, permettant ainsi des économies significatives. Cette différence de prix incite de nombreux Français à continuer leurs achats transfrontaliers.

Cependant, la fin des mesures anti-inflation a entraîné une légère hausse des prix sur certains produits de base comme l’huile d’olive, qui a augmenté de 25 centimes par litre. Néanmoins, ces ajustements n’ont pas suffi à dissuader les acheteurs français.

Adaptation des habitudes de consommation face à l’inflation

En 2025, bien que l’inflation en France soit prévue à 1,8 %, les ménages pourraient ne pas ressentir immédiatement une baisse des prix alimentaires. Les coûts de production et de transport, ainsi que la politique de marge des distributeurs, freinent la diminution des prix des produits de première nécessité.

Face à cette situation, les Français devront peut-être ajuster leurs habitudes de consommation. Opter pour des marques distributeurs, acheter en gros ou privilégier les promotions pourrait devenir essentiel pour alléger le budget alimentaire. Ces stratégies permettront de mieux gérer les dépenses malgré un contexte économique incertain.