Conseils & stratégies en
Investissement Immobilier
L’accès à la propriété s’est beaucoup démocratisé ces dernières années. Les différentes solutions de financement proposées par les banques sont de plus en plus alléchantes. La plupart d’entre elles sont destinées aux acquéreurs immobiliers, notamment aux primo-accédants. Le marché de l’immobilier locatif en France est toujours porteur, malgré l’épisode du coronavirus.
Afin d’accéder directement au marché de l’immobilier résidentiel en France, il s’impose de mettre en location sa résidence secondaire. Il y aura, bien entendu, des démarches administratives à effectuer pour formaliser la location de son bien. Parmi elles figure notamment le bail ou le contrat de location. Il importe également de calculer la rentabilité locative du bien.
Les objectifs de
l’investissement immobilier
Un projet d’investissement locatif doit répondre à des objectifs spécifiques. En général, l’acquisition d’un bien immobilier est la première étape à franchir pour devenir rentier. Il peut s’agir d’une résidence secondaire ou d’un appartement. La prochaine étape consiste à mettre en location le bien afin d’en tirer des revenus locatifs.
Parmi les divers objectifs de l’investissement immobilier, il y a notamment la constitution d’un patrimoine. Les revenus locatifs générés par son placement serviront à améliorer la situation financière du propriétaire-bailleur. Il pourra ainsi augmenter ses revenus mensuels de manière durable en mettant en location son bien pendant plusieurs années. Il existe d’ailleurs des dispositifs de défiscalisation adaptés aux objectifs des investisseurs immobiliers.
Financement
Comment financer son investissement immobilier ?
Investir dans l’immobilier locatif permet de vivre de la vie de rentier. Malheureusement, il faut réunir une somme d’argent importante pour concrétiser son projet d’achat immobilier. Sans oublier les différentes charges y afférentes (frais de notaire, frais d’agence immobilière, taxe d’habitation, taxe foncière, etc.). Elles peuvent faire gonfler le coût total d’acquisition.
Afin d’aider les Français à accéder plus facilement à la propriété, les établissements de crédit et les banques ont développé des solutions de financement adaptées aux besoins de chacun. Les prêts immobiliers sont les plus prisés, notamment par les primo-accédants. Ils peuvent prendre différentes formes.
Le prêt amortissable, remboursable par des échéances mensuelles, peut être à taux fixe ou à taux variable. Il y a, aussi, le prêt in fine permettant à l’investisseur de rembourser les intérêts et le capital emprunté en deux temps. L’avantage, c’est qu’il donne la possibilité de déduire les intérêts d’emprunt de ses revenus fonciers. Le prêt à taux révisable figure aussi parmi les solutions de financement proposées par les banques.
Les différents types d’investissement immobilier
Investissement locatif
Le marché de l’immobilier locatif a bien résisté à la crise sanitaire causée par l’épisode du coronavirus. Il permet de se constituer des compléments de revenus réguliers et durables. La solution ultime consiste à investir dans une ville rentable en sélectionnant un bien immobilier à fort potentiel de rendement. Concernant la location saisonnière ou de courte de durée, elle affiche une rentabilité comprise entre 4 et 10 % en moyenne. C’est nettement supérieur à celle d’une location classique.
Investissement SCPI
Afin d’accéder indirectement au marché de l’immobilier d’entreprise en France, la souscription de parts de SCPI constitue une solution envisageable. Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier sont des produits financiers immobiliers accessibles à tous. Il est possible d’acheter des parts de SCPI avec un petit budget. Les prix acquéreurs proposés par les SCPI oscillent entre 200 € et 5 000 €. L’acquisition de plusieurs parts est parfois obligatoire pour toute nouvelle souscription.
Placement parking
Il est tout à fait envisageable d’investir dans un parking pour se constituer une rente locative conséquente et durable. Il s’agit de l’un des placements privilégiés par les investisseurs immobiliers. En moyenne, les places de parking peuvent dégager un rendement locatif compris entre 6 et 9 %. L’emplacement du parking est l’un des critères à considérer. Idéalement, les villes comptant plus de 30 000 habitants sont à préconiser pour bénéficier d’une meilleure rentabilité. Il est également important de comparer les prix avant toute prise de décision.
Investir à l’étranger
En choisissant d’investir à l’étranger (en Europe plus concrètement), il est possible de bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse sur les revenus générés par son placement. Il peut s’agir d’un bien immobilier classique, d’un local d’activité ou d’une place de parking. Il est vivement conseillé de se faire accompagner par un professionnel qualifié pour éviter les arnaques. Il convient de souligner que certaines SCPI permettent d’investir hors des frontières de l’hexagone, et offrent ainsi une fiscalité plus attractive aux porteurs de parts.
L’intérêt d’un
investissement dans l’immobilier
De nombreuses raisons peuvent encourager une personne (physique) à acheter un bien immobilier pour ensuite le mettre en location. Il y a, par exemple, la constitution d’un patrimoine immobilier pouvant être transmis aux enfants du propriétaire après son décès. Ils seront ainsi protégés des aléas de la vie.
En se positionnant sur le marché de l’immobilier résidentiel en France, il est possible d’accéder à de nombreux avantages. Les revenus tirés de la location de sa résidence secondaire serviront à préparer sereinement sa retraite. Ils permettront également au propriétaire d’augmenter son pouvoir d’achat immobilier. Il pourra, plus concrètement, réinvestir les sommes engrangées pour acquérir d’autres biens immobiliers.
Il convient, par ailleurs, de préciser que l’immobilier reste une valeur refuge anti-crise par excellence. En diversifiant ses placements immobiliers, il est possible de lisser les conséquences d’une crise (économique). L’investissement immobilier locatif permet d’alléger ou de déduire ses impôts. Il existe, en effet, des dispositifs de défiscalisation adaptés à tous les profils d’investisseurs.
Fiscalité
Réduire ses impôts avec la défiscalisation immobilière
Il est tout à fait possible de bénéficier de remises d’impôts intéressantes en investissant dans l’immobilier locatif. C’est l’un des nombreux avantages de la défiscalisation immobilière. Il suffit de choisir entre les différents types de dispositifs de défiscalisation disponibles. Il s’agit, plus précisément, des dispositifs Pinel, Malraux, LMNP Censi-Bouvard, du déficit foncier, du nouveau dispositif Denormandie, du Cosse ancien, sans oublier les SCPI fiscales.
Il est important de choisir une solution de défiscalisation en adéquation avec sa situation et ses objectifs patrimoniaux. La loi Pinel permet, par exemple, de profiter d’une réduction d’impôt maximale de 63 000 € étalée sur 12 ans. Parmi les autres avantages de ce dispositif de défiscalisation, il y a la possibilité de déduire un pourcentage du prix d’achat d’un logement neuf de son impôt sur le revenu (IR).
Les contribuables lourdement imposés peuvent investir dans l’immobilier locatif avec la loi Malraux. Il s’agit d’un dispositif de défiscalisation immobilière plus avantageux par rapport à la loi Pinel. Il permet, effectivement, de déduire le montant des travaux de restauration effectués dans un immeuble classé à hauteur de 22 à 33 % de son impôt sur le revenu.
Le montant des travaux éligibles à la loi Malraux est plafonné à 100 000 € par an (pendant 4 années consécutives au maximum). En investissant dans un EHPAD (ou Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), il est possible de combiner les avantages de la loi Censi-Bouvard et ceux du statut LMNP (ou Loueur Meublé Non Professionnel). Il y a une réduction d’impôt de 11 % du prix d’achat ainsi que la possibilité de récupérer la TVA (20 %) sur son acquisition.
Comment vendre son bien immobilier efficacement ?
Une vente immobilière doit se faire selon les règles. Il s’agit d’une opération qui nécessite beaucoup de minutie et de préparation. La première étape consiste à effectuer les divers diagnostics imposés par la loi. C’est une tâche complexe qui relève des compétences techniques d’un diagnostiqueur qualifié.
Le DPE (ou diagnostic de performance énergétique) et le DDT (ou dossier de diagnostic technique) doivent obligatoirement figurer dans l’étiquette énergétique du logement à vendre. Ils doivent être remis en main propre à l’acquéreur avant la signature du compromis de vente. Il faudra porter une attention particulière à la validité des diagnostics effectués.
Il est vivement conseillé de refaire la décoration intérieure d’un logement à vendre. Et cette tâche doit être effectuée avant d’organiser les visites. L’objectif étant de mettre davantage en valeur le bien. Il faudra également valoriser les atouts du logement en évitant de cacher ses petits défauts. En ce qui concerne l’estimation du prix du bien, de la rédaction et de la publication des annonces, mieux vaut recourir aux services d’une agence immobilière.